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Le secteur agricole est l’un des secteurs les plus touchés par les pénuries des intrants et engrais ainsi que les hausses de prix des aliments et de l’énergie.
- le prix des engrais a connu une hausse de 82% depuis février 2021 pour atteindre un niveau record en février 2022.
- le prix de l’énergie a progressé quant à lui de 35,3% sur un an.
- Le prix des aliments pour animaux en augmentation de 14,6% sur un an, est lié à la hausse des prix des céréales et des oléagineux. Le prix du Triticale de Pontivy est passé de 209€/t à 415€/t entre mai 2021 et mai 2022 et celui du blé de 265€/t en 2021 vs 500€/t à la fin du mois de mai 2022.
Bien que le pouvoir d’achat des français soit sous tension depuis plusieurs mois, 7 personnes sur 10 déclarent encore "choisir souvent des produits basiques ou non transformés”. De plus, selon une récente étude menée par l’institut BVA, les français sont à 66% en plein questionnement sur la provenance de leurs achats et privilégient les circuits courts et les produits locaux. Des résultats encourageants qui mettent en évidence le besoin d’une agriculture française diversifiée et souveraine.
De ce fait, il devient nécessaire de repenser son modèle d’affaires pour maintenir son niveau de rentabilité tout en répondant aux besoins de son exploitation. Mais alors comment une exploitation peut-elle tirer son épingle du jeu dans un tel contexte ?
Les éleveurs impactés par la hausse du prix des céréales et des oléagineux peuvent s'orienter vers l’autonomie fourragère pour nourrir leur cheptel.
Parvenir à “l’autonomie fourragère”, c’est couvrir les besoins des animaux grâce aux fourrages produits sur l’exploitation. Ainsi on peut réduire les coûts tout en maintenant une alimentation de qualité pour le bétail.
C'est ce qu'a décidé de faire le Domaine de Lagasne : Une collecte à (re)découvrir sur MiiMOSA.
L’inflation se répercute aussi sur les engrais et cela a un impact non négligeable sur les marges des exploitants. Il est possible de le compenser par le développement d’autres activités comme :
- la mise en place d'un compost qui deviendra un terreau fertile et nutritif pour les sols de l'exploitation
- l'orientation vers le fumier bio, le digestat, le purin d'orties ou d'algues marines
- la mise en place d'une unité de méthanisation sur l'exploitation. MiiMOSA vous explique quels sont les 13 points clefs à mettre en place pour lancer son unité
- Implantation de couverts végétaux sur l'exploitation : cela permet à moyen terme en interculture, d’enrichir le sol en azote et de faire des économies conséquentes d’engrais
Enfin, pour palier à l'augmentation du prix du carburant, il est possible de miser sur une vente groupée, via des réseaux comme des magasins de producteurs en physique, ou en ligne avec stockage des produits. Les producteurs gagnent donc en temps, en volume de vente et en carburant.
C'est ce qu'ont décidé de mettre en place deux agriculteurs en lançant Résio, une plateforme mettant en relation agriculteurs, artisans et consommateurs de la Dordogne. La plateforme a fait appel à MiiMOSA pour financer le developpement de son circuit de distribution auprès des collectivités locales désireuses de faire connaître les produits locaux.
Découvrir ou redécouvrir la collecte de Résio
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